Blablabulle

Cartable blues

Je prépare un  petit cartable bleu pour Clara et un énorme coup de blues pour moi. Demain, on l’accompagnera à l’école pour la première fois.

Même pas un mètre, et il est déjà temps pour elle de se frotter à l’école, à d’autres réalités de son âge…D’ailleurs, elle-même bat des mains en piaillant « comme un g'and, pas pitit ». C’est peut-être ça, précisément qui me gêne... On la connaît déjà, la suite de l’histoire. On sait bien qu’on confie son angelote à l’Ecole, et que, à peine le temps de dire ouf, elle nous revient avec un piercing et des connaissances insoupçonnées sur les racines carrées et les accords des participes. Mais faute de pouvoir arrêter le temps, on serre les dents. Demain, jour de la rentrée, je ferai tout pour assurer comme une bête. Quand elle aura lancé toute joyeuse un « vwa maman », ignorant qu’elle en prend pour environ 4500 jours de scolarité à grandir loin de nous, je lâcherai courageusement sa main minuscule et je ne pleurerai pas, promis. C’est peut être pas tant les enfants que leurs parents qui ont du mérite, le jour de la rentrée, à se comporter comme des grands….

Mois doux

"Le mois de jouer est le premier mois des vacances. Après vient le mois doux, puis le mois de s'étendre..." 

Un mois doux franchi en tout cas à pas de géante ! En un tout petit mois, Cro-mignonne est passée des pampers au petit pot puis maintenant aux toilettes des grands (avec adaptateur, quand même); elle a aussi abandonné la tétine de jour en 24h chrono - une journée de sevrage un peu difficile, mais c'est tout - testé en vacances son premier lit de grande, avant la version maison prévue cette semaine, fait ses adieux à la crèche et préparé son cartable. Elle a également fait ses premiers pas en cuisine (elle mélange très très bien la vinaigrette à la salade - mais refuse évidemment de manger ces choses vertes...), se brosse les dents toute seule et ne pleure plus quand on lui rince les cheveux...

Et lundi, premier jour en classe d'accueil...

 

Pimprenelle aux merveilles

A quatre mois et demi, Clara découvrait les bras et la douceur d'Azieb, le sourire et la patience de Sandrine ; et Pimprenelle devenait à la fois sa deuxième maison et son premier terrain de découvertes. C'est là qu'elle a grandi, fait ses premiers pas, et j'ai beau fouiller dans ma mémoire, je n'ai pas l'impression d'avoir été inquiète un seul jour de la laisser entre leurs mains 5 jours par semaine, mois après mois. Sans doute parce que j'avais une confiance totale et que je pensais qu'elles s'occuperaient forcément mieux de Clara que moi. Je ne parvenais pas souvent à calmer ses larmes de fin de journée, un petit 38.2° m'affolait et je n'arrivais pas à couper ses ongles de peur de lui faire mal... la confier à des pros me rassurait franchement.

Et puis, il n'y avait pas que le soins de base. Jamais elles n'ont téléphoné pour que je vienne reprendre fissa la miss en cas de 38.2°, tout se mettait en place avec légèreté et calme, et Clara a eu plus que sa dose quotidienne de bisous et de câlins.

Bon, d'accord, j'ai eu plus de mal avec Charlotte, la Mère sup créchiante, qui voulait couper les cheveux de Clara et me donnait des mauvais bulletins de mère pas douée. Mais elle n'est pas restée longtemps, gniark gniark... et a vite été remplacée par Fanny et ensuite Samira.

Puis y'a eu cette période où je venais chercher Clara avec lunettes noires et imper passe-murailles pour éviter le papa d'Armel, ce petit garçon qui servait à la fois de trampoline et de punching-ball à Clara... Mais c'était qu'une période, et mes deux anges gardiennes l'avaient bien compris - et d'ailleurs, pour info, Armel a bien pris sa revanche, quelques mois plus tard!

Tout ça pour dire que ce vendredi, c'était le dernier jour de crèche aujourd'hui pour Cro-mignonne, après plus de deux années de rituels primprenelliens. Une journée tout en douceur et bisous, avec un joli panier de trésors offert par Clara au matin, des câlins toute la journée (elle a réclamé leurs bras  tout au long de cette dernière journée, histoire de faire le plein), des larmes qui perlaient au coin des yeux de toute personne de sexe féminin de plus de trente ans présente au moment des adieux et coeur gros en fermant la porte grise pour la dernière fois...

Du vécu?

Gros gros succès de librairie nocturne pour ce petit monstre que son papa tente de mettre au lit... Clara a toujours aimé les livres, mais c'est la première histoire du soir qu'elle connaît par coeur et dont elle répète les phrases en même temps que moi - faut l'entendre dire "oh non, c'est dégoûtant, ça!", c'est trop mouche... c'est aussi la première fois qu'elle attend la fin de l'histoire qui la fait rire et lui fait délicieusement peur ("ah z'ai peur, z'ai peur!", en se cachant le visage entre les menottes). Faut dire qu'elle aurait pu la concocter elle-même, cette compilation des meilleurs moments de la mise au lit, elle maîtrise totalement le brossage des dents à rallonge, le verre d'eau de dernière minute, et les histoires absolument essentielles qu'elle doit me raconter au moment d'aller dormir - récemment, j'ai eu droit à un comparatif chien-Clara, ce qui donne "Chien pas tétine; Clara tétine - chien pas lit; Clara lit" - et ça peut prendre des plombes, parce que y'en a quelques-unes, des différences entre eux...

Stop ou encore?

Les vacances, du sable dans les tatanes, la tête dans les nuages... Moui, j'en connais quelques-unes qui n'ont pas passé des jours off l'esprit totalement libre. Avant de partir, on avait mis en place le tam-tam sms qui devait maintenir le lien entre les juilletistes et les aoûtiens, puisque les résultats de l'épreuve écrite du concours communication devaient tomber fin juillet-début août. Mais avec l'EPSO, faut jamais être pressé... Finalement les e-mails d'alerte sont tombés la semaine dernière, quatre mois après le grand barnum. Certaines en ont oublié le mot de passe qui leur permettait d'accéder au dossier de résultats, d'autres ont fumé la cigarette du condamné au cas où ("si je rate, c'est pas grave, si je rate, c'est pas grave"). Et puis, et puis, bonne nouvelle, journée mondiale du soleil en promo pour quelques heures, on est les rois du pétrole, cris hystériques... Les D.5 ladies ont toutes les trois le droit de se présenter à l'oral, dernière étape d'un parcours du combattant commencé il y a pas mal de temps et qui nous a déjà fait suer sang et eau... Rendez-vous dès octobre pour la phase finale, ce qui veut dire qu'il est temps pour nous de réintégrer nos citrouilles respectives, vu que poules qui gloussent ramassent pas mousse... encore quelques soirées et week-ends pourris en perspective, histoire de se préparer le mieux possible - on ne sait jamais, si on nous demande, comme c'est arrivé à Claire, ce qu'il en est des réserves de plutonium au sein de l'UE...

Top modèle

Clara est en pleine phase d'imitation. Le grand succès du moment c'est le cri de la baby-crevette de 5 mois, avec ramping à l'appui. Il y a aussi son classique "j'imite maman quand je joue avec ma poupée", et là, oops, ça fait peur... Mais son top of the pops, c'est son imitation de Maïté, quand elle plisse les yeux comme ça, en joli hamster tout en pouffant... mais on a bien du mal à capturer ces moments en photos, c'est fou rire garanti...

La dompteuse

 

Les filles à la vanille

Plaisir d'été: déguster une boule de glace et l'achever en milk shake parce que c'est trop bon!

Série que j'aime, série que j'adore

Il en faut peu pour être heureux...

Quelques éponges de toutes les couleurs, trois Playmobils et hop, de quoi jouer pendant des heures à construire une maison multicolore qui s'écroule en moins de deux, et à mettre ces satanés Playmo au lit (bizarrement, ils se relèvent tout le temps, réclament un verre d'eau, un bisou ou une tétine - me demande bien où ils vont chercher ça, les Playmos