Redémarrage en douceur pour ce blog laissé en plan près de trois mois - me faudra un peu de temps pour retricoter un joli blog 100% blablabulle, mais en attendant, quelques photos à se mettre sous les cils.
Illustration honteusement piquée sur le blog d'Heidi dont je ne retrouve plus l'adresse - je complète dès que possible.
Janvier est passé comme une flèche, à croire que le mois des soldes est un mois liquide, qui vous file entre les doigts. Histoire de me rappeler que ces 31 jours se sont bien écoulés sans s'évaporer, je me sens d'humeur listeuse : alors, what happened toumi? Voyons voir:
bon, allez, finalement, j'ai pas perdu mon mois!
La dream team a du plomb dans l’aile. Depuis que je suis arrivée à la D5, j’ai fait le compte : voilà le douzième départ qui se profile à l’horizon, au bas mot, la moitié de l’équipage qui quitte le bateau – je porte la poisse ou quoi ?
Déjà qu’on avait perdu, dans le désordre, le cerveau le plus affûté de l’équipe, la p’tite mère de l’unité, le gentleman de ces dames, le chief on the tip top, voilà maintenant la benjamine lovely Kate qui s’en va se réchauffer le cœur en immersion totale dans son pays d’adoption, et le journal qui perd un peu de son accent irlandais. Et moi, je ne travaille bien qu'entourée d'Irlandais (je vais peut-être postuler à Grange, finalement, non?).
On le savait depuis quelques mois, mais ça paraissait bien loin, février…
Au-delà du fait de perdre ma copine de galère hebdomadaire (et avec qui je vais me plaindre de ces fichus articles en retard, moi ? et qui va boire du thé au calcaire en fin de bouclage ?), je regretterai longtemps sa douceur, sa belle humeur, son bon sens, son calme olympien, ses lendemains de la veille quand elle rejoint son clavier au radar, son accent adorable, ses conseils qui tapent toujours dans le mille, son craquant sourire, sa mug de Guinness (oui, au bureau – les gens d’Ispra ne se rendent pas compte de qui ils engagent…), ses regards horrifiés quand elle nous entend baragouiner comme de vieilles voisines d’hospice sur les prouesses scato des marmots (« elle dit caca » !, « alors, pour nettoyer le nez, je t’explique… »), ses pinceaux et ses toiles.
Et puis je regrette aussi de ne pas avoir vu quand elle avait la tête en novembre, de ne pas avoir su lui faire apprécier Brussels by night and day, de ne pas avoir davantage profité de sa présence le soir, le week-end… Et tous ces moments perdus multiplient encore la tristesse de la voir partir.
Mais la voilà prête à s’envoler pour le ciel d’Italie, plus clément pour elle et son amoureux sicilien. On va manger nos kleenex, lui réserver encore quelques jolis moments ladies only d’ici là, boucler encore deux numéros du journal, grogner en chœur parce qu’on est mercredi et qu’on a faim et mal à la tête, et se donner rendez-vous très vite, à Bruxelles (hé hé, parce qu’elle va devoir revenir, la petitoute, business oblige !), à Ispra ou à Cefalu. Parce qu’une perle comme ça, on la garde au chaud près du cœur pour longtemps.
Kate et moi, on avait pourtant discuté le coup, on était prêtes à s'engager, histoire de faire comme les autres (suivez mes regards noirs) et de planter un glandage day un jour de bouclage de feuille de chou. Manque de bol, le 23 tombait un mardi, Kate est en Irlande cette semaine, et il a fallu mettre les bouchées doubles... Résultat, le journal est quasiment prêt un mardi soir - ce qui devrait être le cas toutes les semaines, mais on finit par apprécier la normalité quand elle ne se produit jamais... Allez, je glanderai mercredi prochain. Oui. Puisqu'y a pas de journal, on devrait y arriver... Kate et Cécile, quel duo de rebelles quand même...
Elle n’aime pas le chocolat, mais elle en garde souvent en réserve dans ses tiroirs pour « ses ouailles », en cas de petit chagrin, gros souci, grande nouvelle ou simple pia-pia du jour. Son bureau tient à la fois de la caverne d’Ali Baba, de l’infirmerie, du bureau des réclamations et du divan psy. Mais pas seulement, heureusement pour elle…
Parfois, elle a quinze ans et demi à peine, et pestouille comme dans une cour de récré, balançant ses vannes avec sarbacane, jamais en mal d'une pirouette. Ses éclats de rire détonnent au milieu d’humeurs souvent ombrageuses, qui cultivent le sourire pincé et le geste calculé. Elle est aussi dans la malice, dans cette façon de piger qui est qui, au quart de tour. Elle aime les mots, les dévore, les savoure, en joue, en rit.
A la fois grande sœur volubile et mum’ aux petits soins, elle dépatouille les couacs administratifs, désembrouille les situations périlleuses (un exemple au hasard ? Comment annoncer au chef d’unité une grossesse en début de contrat ??), rassure, et console, écoute et se marre, protège et s’inquiète. Complice rieuse, elle se mue parfois en gentille gendarmette qui rappelle son petit monde à l’ordre. Si on la bouscule, si on lui manque de respect, elle peut vous battre froid pendant un bon moment.
Les anniversaires, les pots de départ, les cadeaux pour les babies de l’unité, les restos, les jolis liens entre nous tous, c’est à elle qu’on les doit.
Et puis, en plus de ces multiples casquettes qui occuperaient facilement trois plein temps, elle trouve encore le temps de bosser, le sourire de la crémière en prime. Big Boss ne s’y est pas trompé et l’emmène avec lui à EPSOLAND. C’est son dernier jour avec nous aujourd’hui. Bonne chance Mimi…
La photo : elle date de juillet 2005, à la veille de ses vacances : je venais à l’instant de lui annoncer que l’unité avait engagé du deux-en-une et que la Boulette (qui ne s’appelait pas encore Cro-mignonne) débarquerait en janvier. D’où son air ravi-consterné...
Victoire ! But ! Champagne ! C'est F-I-N-I, les tests ESPO-sadiques, les concours Schengeniens, je peux ranger mes petites fiches, oublier Jessica et Jeremie, arrêter de me triturer le cerveau en me demandant si l'euro a cours à Andorre ou si faire la sieste est un droit fondamental selon la Charte - hélas non...
On reprendra en septembre, mais j'en ai fini avec les QCM qui me donnent chaque fois l'impression d'avoir un QI de bactérie...
Le ciel a beau ne pas vouloir se rendre compte que c'est l'été, je me sens déjà un peu en vacances ! J'ai déjà du sable dans les tongs et la tête dans les nuages
Et puis finis aussi les midis studieux entre collègues... Je m'en réjouis les mains, les filles...
Dépêche des agences de presse ce week-end, reprise par tous les journaux
La planète dispose désormais de 7 nouvelles merveilles du Monde. Au terme d'un vote par internet qui a attiré 100 millions de personnes à travers la planète, les noms des sept nouvelles merveilles du monde ont été annoncés samedi soir lors d'un show au stade Benfica de Lisbonne. Il s'agit de la Muraille de Chine, du site archéologique troglodyte de Pétra en Jordanie, de la statue du Christ rédempteur qui domine la baie de Rio de Janeiro au Brésil, du site inca de Machu Picchu dans les Andes péruviennes, des ruines mayas de Chichen Itza au Mexique, du Colisée de Rome et du Taj Mahal en Inde.
Bon, grâce à "mon boulot d'avant", j'en ai plus que quatre à voir. Mais quelque chose m'échappe... Pourquoi Cro-mignonne de Clara n'est pas dans la liste???
C'est n'importe quoi, ce sondage...
C'est pas tout ça, faut que je m'active. J'ai laissé en plan tout un paquet de choses à faire, en me disant que je m'y attaquerais "après le 11 juin". Donc, dans le désordre et entre autres, faut que je pense à :
Pfiou, allez, je commence demain...
Méchant coup de mou pour cette semaine post-concours. Alors qu'on croit pouvoir se laisser aller à un bonheur de goret repu, vlan, mal de tête permanent, QI à moins quinze, tête de lézard malade, cheveux en berne, on était bien loin du séjour full paillettes à Playa Bimbo... me sentais aussi bien qu'un poisson dans un arbre. Et comme le régime Aspro-boulot-manque de dodo ne me réussit pas, je crois que j'aurais pu m'engueuler avec pwesk tout le monde, même une plante verte. Cactus muy picus! Une vraie pelote de nerfs, prête à dire plein de choses, mais seulement avec une mitraillette. Faut dire, cette semaine, les greluches et greluchons n'ont pas manqué sur mon passage, on n'est pas aidé non plus!
Je pense surtout que j'ai over-investi ce concours, parce que je vois la fin de mon contrat qui s'approche sur la pointe des pieds, ça me fout les jetons et ça me triture Survivor, mon pauvre et unique neurone rescapé de ces QCM chronophages et energivores. Et donc, retour de balancier prévisible, au lieu de tirer des plans foireux sur la comète, je commence à envisager les possibilités hors Comm pour 2008. J'en suis pas encore à envisager la culture des patates douces sous serre, mais je vais mettre Survivor en surchauffe. Ca va lister, les amis, ça va lister...
Alors, ce concours? Ben bof. Impression très très tiède. Mitigée, quoi! C'était pas easy, pas infaisable non plus, un peu tordu. Pour certaines questions, j'avais l'impression d'être comme une poule devant un couteau, pour d'autres, ça semblait trop simple, devrait y avoir un piège.... Bon, c'est probablement réussi, mais reste à savoir dans quelle mesure. Et comme il s'agit d'un con cours et pas d'un examen, faudra être du bon côté du bâton...
Version du verre à moitié vide: tout ça pour ça, aurais mieux fait d'aller câliner Clara et de répondre aux invitations d'Isa et Michel plutôt que de perdre mon temps à rédiger des fiches auxquelles je ne capte déjà plus rien...
Version du verre à moitié plein: ouf, c'est fini, on peut passer à autre chose... à moi les bouquins empilés qui m'attendent depuis des semaines (les cerfs-volants de Kaboul, le dernier Mc Inerney, Angel), et tous ceux qui me font de l'oeil chez Filigranes, les week-ends toboggan avec Clara, les piapias avec Isa, les p'tits rouges entre amis, ... sauf que pour le 9 juillet, on repasse les plats (mais ce sera pas pour un dîner gastronomique dans un restau toqué, comme ce concours ; le 9, c'est plutôt le Menu BigMac au Mc Do. Forcément, ça motive moins...)
