Blablabulle

Le visiteur du soir

Week-end chargé ! En plus de la visite – attendue depuis près d'un mois au bas mot – de Saint-Nicolas et "son chapeau dur" (ce qui le différencie du gros Père No et son chapeau tout mou), on avait pour trois jours un petit locataire : Tom, la poupée de la classe. Chaque semaine, un enfant de la classe de Sébastien doit s'occuper de Tom du vendredi soir au lundi matin, et l'emmener partout. On a donc eu droit à de longues séances d'habillage/déshabillage (avec un mystère: Tom est une poupée garçon, mais son slip ne s'enlevait pas : est ce que tous les garçons ont un slip cousu???), il a fallu lui faire une place à table, lui donner un biberon, lui présenter Buzz et Woody de Toy Story, lui faire découvrir le métro, les magasins, le marché de Noël, le restaurant, Papy et Mamy... Tout ça sans oublier de faire plein de photos, puisque les parents devaient raconter le week-end dans un petit cahier à illustrer de photos, dessins, pour aider ma Cromi à raconter le séjour de Tom dès le lundi matin devant la classe. Pauv'minette, même pas 4 ans et déjà des exposés à faire...

En mode pétard

 
J'ai résisté pendant des semaines, mais il faut se rendre à l'évidence : un tour chez le coiffeur s'impose

Forts en tête

Kissèki provoque cette tête chez Clara ?
 ... Who else !!!

Les si belles

Trop bon !

Instantanés

Allouine

Une citrouille dedans, un gentil monstre dehors, du sucre plein les babines... mais oui, c'est Allouine !

Auprès de mon arbre

Des noeuds dans les cheveux

 
Je vais chez le coiffeur deux fois par an, en comptant large. Mais ces jours-là, je m'offre la totale, trois heures au moins de papouillages capillaires, mèches à mousse, petit café clooney, micro massage, serviette chaude sur les tempes, soins divers, lecture anti méningite (voici, gala, paris match, large éventail à disposition) et brushing totalement dispensable mais grâce auquel j'ai les cheveux lisses et disciplinés au moins pendant 5 minutes. Et je repars toujours avec mon petit panier garni de produits qui coûtent un bras mais qui me feraient des cheveux de soie even à la casa... si je les appliquais plus que trois fois en six mois, évidemment.

Cerise sur le gâteau,  depuis que Caro m'a refilé sous le manteau son adresse fétiche et que j'ai adopté son figaro personnel, je ne ressors plus jamais du salon pour filer droit sous la douche, ni avec l'impression qu'on a décapé mes cheveux avec des trucs corrosifs interdits par la Convention de Genève. Je pourrais même y aller les yeux fermés, mais ça me priverait de ma lecture de nouilleries enrichies en pipole, allégées en neurones...

Reste que pour atteindre cet océan de félicité, ce pur délice, il faut du temps – impossible  de caser tout ce programme en pause déj. Seule solution : un petit flexitime,  ces jours de récup généralement obtenus  de haute lutte en échange de notre parole de ne pas quitter la ville, et d'être à proximité d'un PC, d'une connexion internet et de notre GSM, BCP oblige.  

 Mais ça y est, j'y suis, enjoy, enjoy...

Sauf que pas du tout.

Pour la détente, on repassera, même si j'ai lu de A à Z le Gala du jour, que j'ai vérifié un certain nombre de fois que j'avais bien cinq doigts à chaque main et que j'en ai profité pour entamer une correspondance volumineuse par SMS.

Tout ça parce que je suis la fille la moins chanceuse du monde, qui parvient à poser UN jour de flexi loin du bureau, tout ça pour retrouver Big Chief en voisine  du bac shampoing... 

Il y a