Je continue mon petit périple littéraire scandinave… et là, ça y est, j’ai oublié Bergen, Gurine et les autres, puisque je viens de trouver l’équivalent de 24h chrono sur papier, en trois saisons tomes : mon Jack Bauer venu du froid s’appelle Mikael, il est journaliste, suédois et sûrement aussi craquant que George Nespresso ; il a fondé Millénium, le journal idéal, un magazine d’enquêtes indépendant où tout journaliste rêverait de travailler (mais il a foiré le recrutement de son secrétaire de rédaction, si je peux me permettre) la Chloé scandinave est maigrichonne, totalement asociale (à côté d’elle, Chloé 24, c’est Paris Hilton), menacée d’internement psychiatrique, tatouée de partout et pirate informatique de génie.
Comme avec 24, je n’ai pas accroché au premier épisode chapitre. Puis, pffrt, comme par magie, ce (premier) gros pavé de 800 pages s’est accroché à mes yeux, et je ne l’ai pas lâché pendant trois jours. Je l’ai traîné partout de la cuisine à la salle de bain, dans le métro et sous la couette. Pas été sur le net, pas regardé la télé, à peine cuisiné (avec le bouquin pas loin), pas préparé mon interview de lundi…
L’histoire ? Ben, qui est capable de résumer une saison de 24 ? Ca commence par une mystérieuse histoire de condamnation pour diffamation de Super Mikael, pour enchaîner sur un meurtre remontant à plus de quarante ans, des secrets de famille pas jolis jolis. Et puis, ça se complique, les rebondissements sont permanents et aussi inattendus que dans 24, les fausses pistes multiples, les intrigues complexes, les personnages excentriques, au caractère trempé dans l’encre très très noire. C’est violent, secret, parfois glauque, drôle parfois, c’est sexe aussi. Les méchants sont de vraies ordures qu’on adore détester, les gentils ne sont ni des enfants de chœur, ni des super héros.
Sont forts, ces vikings… allez, j’y retourne, le tome 2 m’attend.