Oh, dis donc, encore au cinéma ! Deux fois en 2010, on remonte la pente... Alors, cette fois, une jolie comédie, pas le film de l'année, mais un p'tit vent printanier, pétillant une coupette à bulles, gai comme un départ en vacances, avec un petit parfum de madeleine pour la bande son... Romain Duris est parfait en beau gosse pas rasé qui joue à "mes yeux dans ton regard", et ma belle Vanessa so glam', sans compter les seconds rôles qui leur volent quasi la vedette – François Damiens, Helena Noguerra, Julie Ferrier... Un joli moment, qui donne envie de week-end dans le sud et de sorbet au citron.
Victoire ! On n'est qu'en février et nous sommes parvenus à aller au cinéma au moins une fois en 2010 ! Bon, à ce rythme, fallait pas rater notre coup ; on a misé sur la valeur sûre, du Clooneyspresso bien carré, et, surprise, c'est son "alter ego avec un vagin" – c'est elle qui le dit, hein – qui nous a bluffés, dans la première comédie romantique frequent flyer... La scène où ils font le compte de leurs cartes privilèges respectives vaut bien celle de la comparaison des cicatrices entre Mel Gibson et René Russo (oui, on a les références qu'on peut...).
Voulais pas y aller. Le film qui s’est chopé 8 oscars, avec une trame aussi légère qu’un loukoum…l'histoire d'un indien des bidonvilles qui remporte le « qui veut gagner des millions » local. Pas franchement envie de voir de l’eau de rose, même de Bombay, et JP Foucault, même version Bollywood, bof.
Entrée dans le cinéma à reculons ou pas, j’y suis quand même. Le film commence. Le film finit. Je suis scotchée. Troublée. Touchée… Et j'ai a-do-ré.
Ce film est un conte de fées. Un conte de fées dans les bidonvilles, mais un conte de fées tout de même. Avec tous les ingrédients : humour, tendresse, amour, misère, jalousie, brutalité folle et mort.
Difficile, finalement, de parler de ce film, j'ai tout aimé. Tout tout tout.
La bande-son, divine.
La photographie, surprenante et belle.Un chien. Une course poursuite.Une fillette sous la pluie. Latika figée sur le bord de la voie ferrée.
Le bain de couleurs si vives.
La scène de fin, géniale, émouvante et drôle à la fois.
Les acteurs – trois par rôle , selon l'âge. Superbes.Vrais.Beaux.
Et l'histoire, étonnante, pas très réaliste, mais belle, belle, belle.
Woaw, un film en salle ce mois-ci, un autre en DVD, mais c'est que la vie culturelle reprend, par ici !
My blueberry nights, donc. Fan absolue de Wong Kar Wai, j'étais moins convaincue par le choix de Norah Jones, et Jude Law ne fait pas partie de mon panthéon perso. Et bien j'avais tort tort tort....
La chanteuse est parfaite dans ce rôle de fille un peu maladroite et innocente, Jude Law est totalement craquant même si très en retrait, et à la fin du film,j'aurais bien fait un saut dans son bar new yorkais pour partager une tarte aux myrtilles et une cigarette ! La musique jazzy-country de Ry Cooder ou Cat Power est sublime et fait même un joli clin d'oeil détourné à "In the mood for love".
Un beau road movie à l'américaine, avec des seconds rôles bien construits et portés par des acteurs divins, comme N. Portman, D Strathairn, et surtout, surtout Rachel Weisz, hallucinante.
Bon, je crois que je vais revoir ma copie, comme critique ciné, suis un brin trop midinette. Ou alors, je postule chez Elle ou Gael, je maîtrise les codes 'hallucinants, totalement craquants, divins", je crois.
Clara a une angine et passe sa convalescence à Béco.
Et les parents indignes, ils font quoi pendant ce temps ? Pause cinéma - ça faisait longtemps !
Two lovers, donc, avec plusieurs duos fabuleux, Gwyneth Paltrow en fée Clochette adorable et inconstante, Joaquin Phoenix troublant et troublé, Vinessa Shaw à découvrir, Isabella Rosselini émouvante et vieillissante. Des regards magnifiques, une atmosphère chien-loup, une musique lancinante. Bonne pioche !